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Juste En Face

by Lucien la Movaiz Graine

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    Lucien la Movaiz Graine
    Album "Juste En Face"
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1.
JUSTE EN FACE Face au quotidien rampant et à ces journées sans fin, Ces journées qui se ressemblent, il faut bien gagner son pain, Face à ta place qui est vide, et restera vide pour un moment, Je suis seul, j’ai mal au bide, je n’veux plus rien pour l’instant, Face au temps qui passe et dit qu’il n’y en a plus pour très longtemps, Que le voyage se termine, ta vie n’était qu’un coup de vent… Juste ton sourire d’enfant, des rires, des fleurs et des chants, Juste ton sourire d’enfant, ton sourire, naïvement… Face aux fantômes de midi qui errent dans les rues des villes, Aux épaves abandonnées, à ces destins éprouvants, Face aux machines qui broient de la viande, des hommes hachés, Qui sacrifient des matricules, des numéros, loterie faussée, Face aux barbares qui s’ignorent, serial killers en mouvement, Traumatismes dès l’enfance, aux premiers pas ensanglantés, Face à la marée qui monte et à la terre qui descend, Face à l’homme de la honte, perdu, dépassé, impuissant, Face à ce tableau détruit, à ces colosses de papiers, A ces statues qui partent en ruine, à ces grands princes mensongers… Juste ton sourire d’enfant, des rires, des fleurs et des chants, Juste ton sourire d’enfant, ton sourire naïvement… Face à toute cette misère, qui me donne envie de pleurer, Où je perds le sommeil, où j’ai envie de crier… Alors j’éteins ma télé, et je quitte mon écran, Et je recherche à penser, à retrouver mon présent, Face à ton sourire d’enfant, à tes rires, tes pleurs et tes chants, Face à ce bonheur immense que de te voir grandissant, Face à la beauté du monde, face à la beauté de l’homme, A l’espoir coûte que coûte, contre grands vents et marées, Face à la beauté du monde, face à la bonté de l’homme, A l’espoir coûte que coûte, contre grands vents et marées. Auteur, compositeur : Julien Malherbe - Lucien la Movaiz Graine
2.
CHAIR A CANON Avions scratchés, trains déraillés, écoles englouties, carambolages routiers, Métros plastifiés, passerelles effondrées, sols radio activés, air-cité comprimé, Nous sommes peuples d'en bas de la chair à canon ! Mort pour sa patrie, sa nation, mort pour la France, Mort pour qu'aujourd'hui elle vive dans l'ignorance, Mort pour des frontières, mort pour des territoires, Mort pour l'honneur, les médailles et la gloire, Mort pour des investissements de monnaies, mort pour rien, Mort de la jouissance d’hommes se prenant pour D’ieu, Mort sur un champ de bataille, sans fleur au fusil, Entourés de pauvres soldats, pas de généraux. T'as eu un drap sale pour couvrir ta vieille peau, T'auras un drapeau pour couvrir ta pierre tombale. Mort par une bombe perdue, mort par une mine terrée, Mort d'un éclat d'obus, mort dans une ville rasée, Mort par erreur, mort de froid, mort de peur, Mort de tortures, mort de viols, de terreur. Le nuage sur la ville a l'air un petit peu gris (bis) Mort d'une pollution constante qu'on ne veut pas voir, Mort d'un flot d'intox qu'on veut bien boire, Mort d'avoir travaillé dans du chimique, Mort d'une erreur de diagnostic, Mort par manque de moyen hospitalier, Mort du trafic de sang contaminé, Mort d'une médecine dont nous sommes les cobayes, Mort d'être soigné par des médocs et "Bye ! Bye !" Alors que c'est le "syst'haine racine" qu'est malade, Le pommier est pourri et toi, t'en es la pomme ! Mort d'être traité par du psycho-chimio, Alors qu'il fallait qu'on t'écoute "t'as pas le tempo !" Mort parce que le temps passe et toi tu dois suivre (bis) Refrain Nous sommes, peuple d'en bas, de la chair à canon (bis) Mort de parents qu’on n’a pas choisis, Mort dès le premier jour de sa naissance, Mort de parents croulant de folie sous le "syst'haine" Mort du conseil d’ces vieux tristes et frustrés, Mort de profs qui n'en ont pas la vocation, Mort de profs exerçant comme des robots, Mort de ne pas être doué pour les matières de cette éducation nationale, Mort dès le réveil le matin, mort dans le métro le journal à la main, Aimer cette mort que de s'endormir le soir. Mort de cette télé qui nous noie d'informations, Mort de ce cube qui uniforme les esprits, Mort de ce "syst'haine" d'apparence, Mort de cette politique mondiale qui fout tout en l'air. Mort d'avoir manifesté, mort d'avoir dit non, Mort de crier : "Liberté!" et de se retrouver en prison, Mort de dix CRS, militaires, bande de lâches Te lynchant à coups de bottes, de crosses, de matraques. Mort de ne plus savoir rien faire de ses mains, De laisser aux puissants le contrôle de demain. Mort de croire en l'autre et ne pas croire en soi. (bis) TABULATION Refrain Nous sommes des êtres vivants Auteur, compositeur : Julien Malherbe - Lucien la Movaiz Graine
3.
LA MELOPEE DU CROTALE C'est la mélopée du crotale, Le retour du règne animal, Attention les humains ça va faire mal ! La faune sur le dance floor crie : "scandale !" Ouais d'accord à l'époque on vous a bouffé, Les grands méchants loups vous ont fait flipper, Les piqûres, les morsures, on s'est rempli la panse Petites mains contre crocs, vous n'aviez aucune chance. Vous faisiez partie de notre chaîne alimentaire, Il fallait vous défendre, c'est élémentaire. Petites mains étaient reliées à une tête, Et les siècles passèrent, vous n'étiez pas si bêtes. Vous avez transformé la matière Pour ne plus subir les lois de la terre. Petites mains se sont outillées, Le règne humain peut commencer.... (bis) Un steak, un saucisson, une tranche de jambon, Poulets sur étalage, plastifiés et bien sages, Etoiles de mer desséchées ou hérissons shootés, Poissons sauvages traqués dans d'énormes filets, Souris de laboratoires, file indienne, abattoirs, Entassés, transportés, je peux pas respirer, Territoires rétrécis, poussent forêts de béton, La mer se noircit et le ciel bleu aussi, Oui, j'étais bien vivant, dès le premier instant, Condamné, oui, à vivre juste pour te servir. Tu vas bouffer de l'homme enragé, Et tes enfants seront empaillés, On va te tirer comme les pigeons, Te couper la queue comme les cochons. On vous sabotera sur la route, Vous vivrez pour être notre casse-croûte, On testera toutes nos maladies Sur vos chers et tendres petits. Si tu ne vois pas les barbares, Ils peuvent être cachés en costards, Et si tu as peur du chasseur, Moi je flippe du gentil consommateur ! Auteur, compositeur : Julien Malherbe - Lucien la Movaiz Graine
4.
Le Pas 07:28
LE PAS Pas d'amour dès tout petit, pas d'amour et tant pis, Que des claques sur les fesses, regards noirs de maîtresse, Pas d'amour et tu pleures, la famille un malheur, Dès le début tu stresses et l'avenir tristesse. Pas d'amour dès tout petit, on t'a coupé l'envie, La beauté de la vie, tu repasseras quand on te dit, Pas de bras, d'chocolat, de nougat, d'Nutella, De coca, de Fanta, même pas de daubes comme ça. Pas envie d'étudier, d’voir à quoi je vais ressembler, Je préfère m'amuser, je préfère m’défoncer, Pas penser à demain mais penser à ses seins, Et penser aux copains, à la nuit blanche qui vient. Pas penser qu'à ma gueule, et puis toi qui m'engueules, Pas enfoncer le clou qui fait saigner les gens, Pas de place pour ma pomme, pas de place pour vieux môme Pas d'espoir dans ma tête, de sourires qui me guettent. Pas envie d'avancer, l'envie de travailler, L'envie de répéter, l’envie de m'enfoncer, Pas envie de trimer comme le pauvre ouvrier, La proie sur l'échiquier, la carcasse abîmée. Pas de garant, pas de logement, pas de logement, pas de travail, Pas de travail, pas d'argent, pas d'argent, pas de logement. Pas le bon nom d'famille, pas la bonne origine, Toi tu es l'étranger et tu vas le rester... Pas envie d'habiter dans des blockhaus fermés Pendant qu'à côté m'attend la liberté, Entassés et parqués, même avec une télé, Pas le choix d'habiter, juste de m'enterrer Laisse-moi t'tendre ma pelle agent immobilier, Monsieur le propriétaire, vous donnerez bien un coup de main ! Pas de terre, pas de toit, regarde-moi l’locataire, Pas de toit en hiver, de feu dans les chaumières. Pas envie d'étiquettes, envie qu'on me respecte, Qu'on me parle poliment, même si t'es président, Ne pas tendre ma joue, ne pas vendre mon âme, Pas d’espoir dans ma tête, d'avenir pour le monde, Et que tout le monde crève, puisque je crève sous vos yeux, Envie de boire une bière, envie de boire des verres Et des verres et des verres pour que je tombe à terre Et pas envie de vivre, d'être conscient de c’que j’suis. De penser à demain, demain, ce sera moins bien, Et ce corps que je détruis c'est un peu vous aussi S'il y a à partager, j'ai qu'ça à partager, Partager un sourire, une phrase, une poignée. Parler à l'étranger, c'est déjà ça de gagné, Partager son bout de pain, amitié, son terrain, De la place pour un chien mais pas pour un humain, De la place pour celui-ci et du vent pour celui-là. Pas d'homme que je respecte, au-dessus de moi qui me guette, Qui m'engueule, s'inquiète, et qui m'aime et qui m'aime, Pas d'avenir pour moi, juste le jour d'aujourd'hui, Et mon cœur qui bat et mes tempes qui cognent. Pas d'amour, pas d'chaleur, pas d'câlins, pas d'épaule, Serre moi fort, serre moi fort, et encore, et encore, Serre moi fort, serre moi fort, et encore, et encore... Auteur, compositeur : Julien Malherbe - Lucien la Movaiz Graine
5.
Petit Prince 06:00
PETIT PRINCE Etendu sur le sol sans mouvement, L’étincelle de tes yeux n’y est plus, Les silex de nos mains s’entrechoquent Pour raviver la flamme perdue. Et le vent qui s’enfuit de ta bouche Et ce vent qui ne trouve plus d’abri Et ce vent accueilli dans nos bouches, Ressoufflons sur tes lèvres endormies. Etendu sur le sol, apaisé, Entouré de nous tous, terrassés. Toute la joie, tout l’amour, le bonheur, La tristesse, l’amertume, la douleur. Les couleurs de la vie et du vent, Aspirés dans le noir du torrent. Et les larmes, ces rivières dans nos yeux, Et les cris dans la gorge, silencieux. Etendu sur des sables mouvants, Les mains jointes, mains tendues, mains serrées, Une flamme que l’on porte dans ses mains, Souvenirs de nos vies, temps sereins. Tu t’élèves comme un homme, un enfant, Tu t’élèves comme un ange bienveillant, Tu éclaires de ton courage les chemins Et souris dans nos cœurs pour demain. Auteur, compositeur : Julien Malherbe - Lucien la Movaiz Graine
6.
J’EN VEUX PLUS J'ai à manger tous les jours dans mon assiette, différents plats à prix honnêtes, Mon estomac ne crie point souvent famine, J’vais faire les courses une fois que les rations s’terminent, mais... Refrain J'en veux plus, plus, plus que de raison J'en veux plus, plus, plus de toute façon J'en veux plus, plus, plus dans mon frigo J'en veux plus... même si j’en jette à la poubelle J'vis pas dans une cabane qui prend la flotte, Où il y a des rats, où ça sent les chiottes, Y'a même de l'espace, on s'marche pas dessus, Et puis i' fait pas froid non plus, mais.... Refrain J'en veux plus, plus, plus que de raison J'en veux plus, plus, plus de toute façon J'en veux plus, plus, plus que de raison J'en veux plus... J'ai des habits pour cacher mon corps, Ils ont pas d'trous, i' sentent pas la mort, Plus ou moins chauds selon les saisons, J'ai même du style avec ma veste marron, mais... Refrain J'en veux plus, plus, plus que de raison J'en veux plus, plus, plus de toute façon J'en veux plus, plus, plus dans mon armoire J'en veux plus... même s’il y en a que j’mets jamais J'ai deux jambes pour me promener, Et puis deux bras pour travailler, Une tête, une bouche, deux yeux, oreilles et un nez, Et une zezette pour pouvoir m'accoupler, mais... Refrain J'en veux plus, plus, plus que de raison J'en veux plus, plus, plus de toute façon J'en veux plus, plus, plus que de raison J'en veux plus... Est-ce qu'un jour on pourrait s'arrêter, D'en vouloir toujours plus dans son porte-monnaie, Il y a peut-être autre chose à faire sur cette terre, Comme dire je t'aime à ses sœurs et ses frères, De prendre du temps pour ses parents, De prendre du temps pour ses enfants, De prendre du temps pour le clochard du coin, De prendre du temps pour cette putain, mais... J'en veux plus, plus, plus que de raison, J'ai pas le temps, temps, le temps c'est de l'argent, J'suis qu'un con, con, un consommateur, Un complice, lisse de Capital lisse Refrain J'en veux plus, plus, plus que de raison J'en veux plus, plus, plus de toute façon J'en veux plus, plus, plus que de raison J'en veux plus... Auteur, compositeur : Julien Malherbe - Lucien la Movaiz Graine
7.
LA VALSE DES P’TITES CUILLÈRES On se croise depuis des mois dans ce café, ce bar-tabac, Qui a fait le premier pas ? Aujourd’hui tu es face à moi. Est-ce ce soir qu’tu veux me prendre ou es-tu prêt à attendre ? Es-tu l’un d’ces méchants loups qui croquent et disparaissent après coup ? J’ai attiré tant de fadas, était-ce moi ou mon karma ? Je veux qu’on m’aime, qu’on me respecte, je veux jouer de la braguette. En fait j’sais pas trop ce que je veux, juste qu’on soit amoureux, Dis-moi, dis-moi, c’est quoi l’amour, c’est pas l’cœur qui bat comme un tambour ? Refrain C’est la valse des p’tites cuillères, dans les bols, tasses, théières, D’gauche à droite ou à l’envers, tournent, tournent et croisent le fer. Être bien en face de l’autre sans jamais se quitter des yeux Et qu’aucun des deux n’se vautre dans l’tourbillon des amoureux. Qu’est-ce que tu peux être beau, oh mon cow-boy, mon héros ! J’aime, j’aime le rodéo, tu manies si bien le lasso ! Pour dire qu’on s’aime, on fait l’amour, c’est pas c’qu’on appelle les beaux jours ? C’est pas normal de se battre, dans la colère de s’foutre des coups d’lattes ? Je n’me souviens plus très bien la première fois où t’as levé la main, C’tait pas pour appeler ta maîtresse, pas pour me faire une caresse. Tu m’fais mal mais je t’aime, tu peux m’parler comme un chien, Je n’peux pas partir, je t’aime et je te mangerai dans la main. Refrain C’est la valse des p’tites cuillères, des bols, tasses, des théières, Des assiettes, des plats en verre, toute la vaisselle qui vole en l’air. Être bien en face de l’autre sans jamais se quitter des yeux Et qu’aucun des deux n’se vautre dans l’tourbillon des amoureux. Mon père m’aimait à sa manière avec une poigne de fer Et même s’il m’en a fait baver j’ai pas pu m’empêcher de l’aimer. Tu parles peu de ta défunte mère qui squattait souvent les civières, Elle s’est noyée dans l’lavabo, ton père s’est retrouvé derrière les barreaux ! Mon chéri faut qu’on se quitte, notre amour n’a plus d’limites, J’veux r’commencer à zéro, sans le portrait d’Quasimodo ! Refrain C’est la valse des p’tites cuillères, des couteaux, des bris de verre, Corps à corps et bras de fer, ça dure, c’est dur, c’est pas d’hier. Une brûlure de cigarette, un coup d’trop, un coup de tête, Une étreinte un peu forcé, cris étouffés sous l’oreiller. Auteur, compositeur : Julien Malherbe - Lucien la Movaiz Graine
8.
9.
ROOTS RAGGA REGGAE On m’appelle Yvette GéléneRR, mais tu peux m’appeler grand-mère, Malheureusement, j’suis pas maman, tous les marmots sont mes enfants. Moi, dans la vie, j’adore les "R", dans toutes les phrases, j’en mets partout, Ces mots qui roulent sous ma langue, cet abus d’ "R" et moi qui tangue. Je kiffe la mer et le bon air, la planète terre, la terre mère, Les prés, prairies et la nature, les arbres, fruits, l’agriculture. Quand je braille, que je croque une note, ma préférée, c’est le ré "gai", Je sens l’esprit de Lola Rastasquouère, sous mes perruques embrumées. Refrain Roots, Roots, Ragga, Reggae, moi, ce que j’aime c’est rouler, Roots, Roots, Ragga, Reggae, c’est l’air qui me fait vibrer. Peu d’hommes ont goûté à ma chair, faut croire que je les impressionnais, Peu d’hommes ont touché à ma paire, très peu ont trouvé le point G. Faut croire que je me laissais pas faire, quand on m’emballe, moi j’te remballe. Tu m’sers du blanc, je veux du rouge, tu m’offres une blonde, je veux une rousse. Parfois, je peux être vulgaire, dire des gros mots qu’on crie, qu’on crache : "Connard ! J’t’emmerde ! Va te faire foutre !" C’est ce que je disais à mon patron. Je ris, je rote, j’émets des prouts, je sors de l’ "R" par tous les trous, Crottes de nez, crottes d’oreilles, je ramone, sors le cérumen. Refrain De l’air, de l’air que je respire, j’espère surtout ne pas en manquer, J’espère longtemps rouler ma bosse sur dromadaire ou en carrosse. J’aime la vie, j’veux pas vieillir, que mes cordes s’arrêtent de ronronner, Une seule chose me rassure, les vers de terre vont me terminer. Y’a-t-il une vie après la mort, des êtres chers à retrouver ? Peu importe ce qui arrive, du moment que je puisse rouler. Si j’ai un conseil à te donner, avant que l’air s’évapore, La vie ne vaut vraiment pas le coup, si tu ne t’entoures pas d’un bon crew. Refrain Auteur, compositeur : Julien Malherbe - Lucien la Movaiz Graine
10.
J’SUIS REBELLE Je ne suis pas les moutons quand ils bêlent, on me colle en maison, j'fais la belle, On m'menace de prison, de gamelles, j'fais la guerre des boutons, j'suis rebelle. Pas de prières, d'oraisons, pas de chapelles, j'suis de la déraison prix Nobel, Et quand je fume le gazon bien et bel, je distille le poison, j'suis rebelle. Mes rimes font des bonds de gazelles et mes vers sentent bon l'eau de javel, Je récure à foison les cervelles, je souffle sur les tisons, j'suis rebelle. Je mise tout sur ma voix de crécelle, sur le son que j'envoie décibel, Mi blaireau, mi grivois, pas de label, sur la scène je louvoie, j'suis rebelle. J'aime cahin-caha, pêle-mêle, tantôt sucre et câlin, mirabelle, Tantôt rude et salin, béchamel, je ne peux plus comme Caïn fuir Abel. J'ai renié les vautours qui m'appellent et je paye sans détour la gabelle, Prisonnier de ma tour de Babel, difficile d'être aujourd'hui un rebelle. Alors sois ma raison Isabelle, deviens ma guérison, mon scalpel, Le fruit des 4 saisons que je pèle, je ne peux sans trahison nuire aux belles. La vie est mon secours de plus belle, j'en ressens les contours, chaque parcelle, Ne m'est d'aucun recours la ficelle, je reprends mon parcours de rebelle. Auteur, compositeur : Julien Malherbe - Lucien la Movaiz Graine
11.
Gagne Pain 04:26
GAGNE PAIN Si tu fais « Concerto Piano », on t'accueillera dans des restos, Et de la gratte un peu crado, t'auras p't'être droit à du Mc Do, Si tu souffles dans la trompette, de l'éléphant mais en rillettes, Du tuba ou du baryton, ce sera foie gras ou bien poisson. Si tu secoues des maracas, fruits exotiques, ananas, Si tu joues du didgeridoo, ce sera des cuisses de kangourou, Si tu souffles dans le haut-bois, 3 petits cochons tu auras, Si c'est dans la trompe de chasse, du méchant loup en cornet glace. Si tu chantes, enchantes la vie et que celle-ci te nourrit, Chante, danse, joue plus fort et puisses-tu manger encore, Si tu chantes, enchantes la vie et que celle-ci s'appauvrit, Chante, danse, joue plus fort et puisses-tu manger encore. Refrain Si tu chantes, enchantes la vie et que celle-ci te sourit, Quand le grand malheur te mord, chante, danse, vis encore. Si tu chantes, enchantes la vie et que celle-ci te maudit, Quand le grand malheur te mord, chante, danse encore plus fort. Si tu grattes la mandoline, tu gagneras de la bibine, Si tu fais danser la java, dans ton verre coulera d’la jaja, Si tu boutonnes de la musette, ta chemise sera tachée de piquette, Si tu n'aimes pas la contrebasse, on te gavera de vinasse. Si tu joues de la scie musicale, les arbres te remercieront, Si tu démolies la batterie, des sourds tu seras bien accueilli, Et si tu charmes par la flûte, le crotale te fera une turlutte, Si tu joues trop, trop de pipeau, ton nez poussera comme Pinocchio ! Si tu grattes la harpe celtique, tu éloigneras les tocs, les tiques, Si tu souffles dans le flutiau, on te suivra comme des robots, Et si tu fais vibrer la lyre, les Korrigans tu feras dormir, Et chanter la flûte traversière, dormiront les vilaines sorcières. Si le grand Mordor te mord et que l'anneau te possède, Amis Hobbits serrez-moi fort et qu'Aragorn me vienne en aide ! Si le grand Mordor te mord et que l'anneau te possède, Amis Hobbits serrez-moi fort, Gandalf le blanc viens moi en aide ! Refrain Et si tu es électrisé, fais attention reste branché ! Et si tu joues de l'électro, fais attention reste branché ! Si tu le fais en pleine forêt, fais attention reste branché ! Si t'es resté perché « yéyé », fais attention t'es plus branché ! Si tu fais planer le reggae, tout le monde sera « high » ré, Si tu fais pleurer le ré-triste, le dance floor quittera la piste, Si tu fais tourner les platines, les street dancers seront « in », Si tu enchaînes du rap hardcore, fais attention le public mord ! Si tu grattes la valiha, on t'accueillera à Majunga, Si tu fais groover le guimbri, tu entreras en transe gnawi, Et fais bourdonner le tempura, tu ouvriras tous tes chakras, Si tu fais sonner la kamanche, tu feras de terribles manches. Si tu bougonnes du Brassens, l'auvergnat te remplira la panse, Si tu envoies du Balavoine, ton p'tit déj en flocon d'avoine, Si tu fais swinguer Nougayork, alors là, c'est du jambon d'York ! Si tu t'plantes pas dans du Ferré, la liberté va te pousser ! Refrain Auteur, compositeur : Julien Malherbe - Lucien la Movaiz Graine

about

Lucien la Movaiz Graine
Album : Juste En Face

credits

released March 30, 2018

Auteur, compositeur : Julien Malherbe

Chant, guitare et accordéon : Julien Malherbe
Percussions, Chœurs : Julien Trefel
Claviers, Chœurs : Mathieu Laciak
Contrebasse, Chœurs : Nicolas Caillot

J’en veux plus :
Chant, guitare et claviers : Julien Malherbe
Chant, percussions, contrebasse : Julien Trefel
Chant, claviers, percussions : Mathieu Laciak
Chant, contrebasse, guitare : Nicolas Caillot

Enregistré par Sébastien Fournier au Bijou le 23 Mai 2017 sauf « Gagne-Pain » enregistré au Café Plùm le 2 Juin 2017

Mixage et Mastering : Studio Ô Diapason par Mathieu Laciak assisté de Damien Ricard /
odiapason@gmail.com
Conception & Graphisme : Yohan Richard / yoan.richard@gmail.com
Management : Sarah Cruel / sarahcruel@gmail.com
Contact Lucien la Movaiz Graine : lamovaizgraine.prod@gmail.com
www.lucienlamovaizgraine.com

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Lucien La Movaiz Graine Toulouse, France

Lucien la Movaiz Graine c'est des rires, des larmes, du sang, de l'eau, de l'action, de l'amour, du vert, du spiritisme, de la danse, des acrobaties verbales et musicales ...

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